Dès le premier signe où apparaissent des humains, ils sont deux !
Or, les Gémeaux est LE signe de la communication. Et être deux facilite quand même les choses pour communiquer (et les complique aussi !)…
Mais qui sont ces deux personnages, sinon les deux jaunes d’un même œuf ? Ici apparaît la dualité humaine, avec son lot de contradictions.
« Or, la dualité, donc la faculté à se différencier, à mettre une distance entre sujet et objet, est nécessaire à l’affirmation de son individualité. La transition vers l’indépendance passe par une désunion, une division de soi-même… La formation du moi ne peut s’opérer que par une distinction de ce qui n’est pas moi. En mythologie, cette apparition du conscient se présente avec la création de la lumière, les ténèbres étant assimilées à la nuit de l’inconscient. Le monde ainsi divisé, séparé et classé, se présente dans la dualité des contraires : nuit-jour, terre-ciel, en bas-en haut, arrière-avant, gauche-droite, passé-avenir, intérieur-extérieur, féminin-masculin, moi et toi, etc…. » (André Barbault).
Je lisais l’autre jour un article sur l’homosexualité dont l’auteur affirmait que si notre vision du monde était bi-polaire, c’est parce que l’humanité présentait deux sexes, et que s’il y en avait plus, ou moins, nous aurions une vision très différente des choses. Probablement…
Les « deux Gémeaux » ne forment donc en réalité qu’un seul.
« Hélas ! deux êtres habitent dans ma poitrine », disait le poète autrichien Fr anz Grillparzer. C’est exactement ce que ressent tout Gémeaux qui se respecte, et d’ailleurs la première chose que l’on recherche dans un thème fortement marqué par le Gémeaux, est : où se situe la contradiction du thème, quelles sont les deux facettes du personnage.
Sa tâche sera, tout comme celle du Sagittaire qui lui fait face (autre signe « double »), de réaliser la synthèse intérieure de son Moi, d’intégrer et de réunir conscient et inconscient. C’est d’ailleurs la tâche de tout une vie et de tout un chacun, tel est, en tout cas, le message que nous délivre l’astrologie (thèse que l’on retrouve dans la plupart des textes sacrés, et que les religions monothéistes ont d’ailleurs cherché en quelque sorte, à illustrer avec leur Dieu unique).
Les Gémeaux, toujours représentés par deux jeunes adolescents, sont en lien avec cet âge où les deux sexes jusque là plus ou moins indifférenciés s’affirment, mais où persiste aussi une ambivalence entre les deux. D’ailleurs, si toutes les planètes sont « sexuées » (Vénus, Lune, Neptune : planètes féminines ; Soleil, Mars, Jupiter, Uranus, Pluton : planètes Masculines), Mercure, planète maîtresse des Gémeaux est la seule planète androgyne.
Si l’on observe la physionomie de nombreuses femmes Gémeaux, elles sont très souvent garçon manqué, quant aux hommes, ils ont souvent des traits assez fins, sveltes, voire féminins.
C’est l’occasion de rappeler ici que Mercure/Hermès eut une « aventure » avec Aphrodite (grâce à un affreux chantage puisqu’il lui avait volé sa sandale !) dont naîtra « Hermaphrodite », personnage à la fois mâle et femelle.
Autre trait caractéristique, la jeunesse qu’ils dégagent, et qu’ils garderont apriori toute leur vie… Eh oui, l’adolescence. S’il n’est pas facile pour un Capricorne d’être jeune, il est difficile pour un Gémeaux de vieillir… Chacun son lot de joies et de misères, chacun sa croix!
Ainsi ce qui caractérise encore ce signe est son extraordinaire précocité. S’il doit réussir, il réussira généralement très jeune. Ce peut être un inconvénient pour les professions qui demandent du temps à s’accomplir.
Mais cela correspond bien à sa vivacité d’esprit, à son goût pour le contact, le mouvement en général. D’un tempérament nerveux, il vit dans une succession d’instants avec une faculté à imprimer quantité d’informations, toujours à l’affût de nouveauté. Son pire ennemi est l’ennui…
C’est ce qui en fait un compagnon idéal, facétieux, malin, rieur. « On ne s’ennuie jamais avec un Gémeaux ». Je peux vous le confirmer, car j’ai toujours eu la chance d’être entourée de Gémeaux ; pourtant, ce signe a souvent mauvaise presse. On se méfie de son côté « double ». Bon, il est certain que ce n’est pas le signe le plus « fiable », et il peut être roublard, et manquer de sentiment (trop intellectuel, parfois superficiel). Mais comme toujours, on évitera de donner dans la généralité facile, et je rappelle une fois de plus qu’un thème est à prendre dans sa globalité.
« Libre comme l’air »… ou plutôt mobile comme l’air, qui se faufile partout… En tant que signe « mutable », il a une faculté d’adaptation sans pareil. Rien de plus facile pour un Gémeaux que de se sentir à l’aise partout, dans n’importe quel milieu. Son charme, sa facilité de communication et son humour l’aideront toujours, dans n’importe quelle situation.
C’est pourquoi ses métiers de prédilection seront en premier lieu ceux qui sont en lien avec la communication : journalisme, (presse, télé, radio), comédien pour ses facilités à se métamorphoser, enseignement, tennisman (la mobilité des jambes et du poignet : ex. Bjorn Borg, un des plus jeunes à accéder à la victoire)…
Enfin, pour continuer l’analogie entre zodiaque et nature, nous avions vu que le Bélier apporte l’élan vital du Feu pour que le bourgeon émerge, qu’au Taureau la Terre s’alourdit, l’herbe s’épaissit et devient abondante. Aux Gémeaux, l’élément Air apparaît et fait s’élever la plante dans ses ramifications afin de pouvoir réaliser la photosynthèse nécessaire à sa survie et à son développement. (A. Barbault)
Chez l’homme, la fonction respiratoire sera effectuée par les poumons, dont les deux lobes pourraient ressembler, eux aussi, au symbole du signe : II.
Les Gémeaux, donc, gouvernent en priorité les poumons et l’appareil respiratoire, mais par extension le cerveau, l’intellect, et tout ce qui s’ensuit : le langage, la main, le geste, et les nerfs…
Il est crucial pour lui donc de faire de la marche à pied, du jogging, du yoga, des exercices respiratoires, et cela est vrai pour toute personne ayant un Mercure dissonant dans son thème, et/ou des problèmes de communication.