2020 ou la triple conjonction Jupiter-Saturne-Pluton en Capricorne

Bonjour à tous, 

Plusieurs de mes amis m’ont demandé un éclairage astrologique sur cette période troublée et troublante. Quel est le sens de tout cela? Y a t il un enseignement à en tirer ? Était ce « écrit » dans les astres?  

Pouvait on prévoir ce cataclysme? 

Peut on savoir quand cette terrible pandémie s’arrêtera? Quelle sera la suite de tout cela? 

Alors, même si de très nombreuses videos circulent déjà sur le net, je suis heureuse de faire ici mon résumé de la situation! (je précise que cet article s’adresse avant tout aux non-astrologues. Il est le fruit de mes propres réflexions, et d’articles glanés auprès de mes confrères). 

Depuis 2018-19, tous les astrologues s’accordaient pour dire que l’année 2020 serait une année TRES particulière. Historique. Mythique, même! De ces crus qu’on ne voit que tous les 500 ans (voire plus). Qu’elle correspondrait à un grand tournant dans l’histoire de l’humanité. 

Avec mon ami et collègue Jean-Philippe Collet nous avions fait de nombreuses videos disant que cette période nous inviterait à faire un grand ménage dans nos vies. A entrer en nous-mêmes. A ne plus faire de concessions. A retrouver notre authenticité la plus sincère. 

Mais sous quelle forme s’incarneraient ces grands archétypes en jeu, qui nous permettaient une telle affirmation, cela, à ma connaissance, personne ne le savait… 

Personne…  sauf notre grand astrologue national André Barbault, qui avait dès 2011 déjà écrit un article sur les pandémies, où il mentionnait le tournant des années 2020-21. 

Ci-joint un extrait de l’article d’André Barbault : 

« Pour revenir aux pandémies et en remontant le siècle écoulé, les quatre crises de 1918, 1954, 1968 et 1982 sautent aux yeux, les deux considérables ayant été la première, la fameuse « grippe espagnole » qui a fait, dit-on, 25 millions de morts, et la dernière où s’est installé le Sida, lequel est encore plus dévastateur et continue d’être meurtrier. Depuis, il y eut aussi une faible poussée grippale en 2009, tout contre le dernier indice cyclique le plus bas (2010). Il se pourrait bien que nous soyons sérieusement menacés d’une nouvelle pandémie au cap de 2020-2021, à la pointe la plus basse de l’indice cyclique de tout ce XXIe siècle, avec le quintette des lentes rassemblées sur une centaine de degrés, une conjonction Jupiter-Saturne-Pluton pouvant plus particulièrement, et même spécifiquement, se prêter au « tissu » de ce déséquilibre. Il n’en demeure pas moins que cette configuration puisse aussi transférer son noyau de dissonances

au terrain des catastrophes géophysiques, sans épargner en dernier lieu la scène

des affaires internationales, Nature et Société étant indistinctement touchées ».

 

Que vivons nous donc de si particulier aujourd’hui, astronomiquement parlant? 

Eh bien il s’agit d’une concentration de planètes lourdes dans le signe du Capricorne ; par planètes lourdes nous entendons les planètes lentes, soit Jupiter – Saturne – Pluton. 

S’étant penché sur les précédents cas de pandémie, la grande peste noire, la grippe espagnole, la peste de Londres en 1665, etc… , il a observé qu’il y avait toujours une concentration de planètes dans un orbe (rayon) de 100° maximum; en l’occurence, en 1347, date de la Peste noire, Jupiter Pluton et Uranus sont conjoints dans le signe du Bélier ; les 5 planètes lentes, cad les 3 pré-citées, plus Saturne et Neptune n’occupent qu’un arc de 73°.

 

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(Detail : dans l’ordre de bas en haut, Jupiter, Pluton, Saturne et Mars dans le signe du Capricorne).

Pour tenter de mieux comprendre, je vous propose de regarder quels sont les acteurs en jeu (cad les planètes, qui vivent en nous sous forme d’archétypes), et quel décor (signe) colore cet ensemble. 

L’astrologie, qui est un langage symbolique et analogique s’appuie en grande partie sur l’astronomie et la mythologie. 

Commençons par Saturne/Cronos : 

 

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(Saturne, par Goya)

D’un point de vue astronomique, Saturne a été, jusqu’à la découverte d’Uranus en 1781 par Herschel, la dernière planète visible à l’oeil nu. Elle signifiait donc pour les Anciens la limite du système solaire. C’est pourquoi elle fut assimilée à la mort, et considérée comme l’astre le plus néfaste. 

(Néfaste mais nécessaire, puisque ce sont les limites qui nous structurent. Sans Saturne, qui en anatomie gouverne le squelette, nous serions des invertébrés, sortes d’éponges ou de mollusques protéiformes. Car c’est bien grâce à notre capacité à établir des limites que nous sommes en mesure de nous différencier, CG Jung dirait, de nous individualiser). 

Sous l’angle mythologique, Saturne fut le premier castrateur. Rappelons nous qu’à la demande de Gaïa, sa mère, il émascula son père Ouranos, qui, horrifié par ses premières progénitures monstrueuses (les 3 Cyclopes et les 3 hécatonchires, créatures à 50 bras), les avait tout simplement renvoyés au plus profond de la terre, le Tartare.

Fier de son pouvoir nouvellement acquis, Saturne règne en maitre, en particulier à la période qui précède le solstice d’hiver, et se repose le reste du temps. Il épouse sa soeur Rhéa. Conscient, toutefois, que ce qu’il a fait à son père peut lui arriver, et peu désireux de perdre sa place à son tour, il avale systématiquement tous ses enfants : Hestia, Démeter, Héra, Pluton, Neptune. Horrifiée, sa femme décide de cacher le dernier né Jupiter, et de lui faire avaler une pierre à sa place. Elle envoie Jupiter en Crète, où il sera élevé par la douce chèvre Amaltée. 

Devenu adulte, Jupiter fait boire une potion à son père, qui régurgite tous ses enfants. Vaincu, il n’a d’autre choix que de demander l’hospitalité à Janus, le dieu aux 2 visages, et de partager le pouvoir avec lui. Débute alors le règne de l’Age d’Or. Qui arrive donc après la chute de Saturne. Une fois qu’il eut accepté de rendre les armes… 

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(l’Age d’Or par Lucas Cranach l’Ancien 1530)

Ouf, c’est un happy end! Et pas n’importe lequel!

Je cite Wikipédia :  

« L’âge d’or, la période durant laquelle Cronos-Saturne, après avoir été détrôné par son fils Zeus-Jupiter, est accueilli en Italie par le roi Janus avec qui il partage le pouvoir. Pour les Anciens cette période fut caractérisée par une prospérité généralisée. C’était l’âge où les hommes ne travaillaient pas la terre et vivaient de la cueillette des produits abondants que la Nature leur fournissait généreusement. Les animaux sauvages et les animaux domestiques ainsi que les hommes vivaient en paix en harmonie avec les dieux et la nature. Le climat favorisait trois récoltes dans l’année. Les hommes qui respectaient les dieux ne connaissaient ni le malheur, ni la maladie, ni la mort qui n’était qu’un endormissement. C’était une sorte de paradis où régnaient la justice, la paix, l’abondance et le bonheur. »

==> C’est donc la peur de perdre le pouvoir qui rend Saturne féroce. Pourtant, une fois la peur maîtrisée, et son destin accepté (celui de devoir laisser la place à son fils Jupiter), débute l’Age d’Or, encore appelé Règne de Saturne. 

Il est intéressant aussi de noter que les hommes qui respectaient les dieux ne connaissaient ni le malheur ni la faim : or, les dieux, qui personnifient les éléments, représentent tout simplement la nature. C’est elle seule qu’il faut respecter, et tout ira bien. 

En fait, Saturne représente le principe de réalité par excellence. Ce que nous ne maîtrisons pas ; qui peut en effet, prétendre savoir à quel moment la grande faucheuse décidera de nous emporter? 

Il représente notre gendarme intérieur, (Freud parlera de « surmoi »), qui doit nous apprendre à maîtriser nos pulsions (destructrices), à mûrir, à renoncer, et surtout, il est là pour nous apprendre l’humilité … 

Ce à quoi s’adresse la Prière de la Sérénité : 

« Dieu, donne-nous la grâce

d’accepter avec sérénité

les choses qui ne peuvent être changées,

le courage de changer celles qui devraient l’être,

et la sagesse de les distinguer l’une de l’autre. »

 

 Dans le Tarot, on l’on retrouve Saturne sous forme de l’Hermite, qui au travers de sa lanterne, nous guide dans les moments les plus sombres. C’est le vieux sage! Car il faut l’ombre pour que puisse émerger la lumière, mais il faut également faire la lumière sur le passé pour avancer, et avancer à reculons est parfois nécessaire… c’est à dire accepter de rentrer en nous-mêmes; de faire silence. 

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Dans le corps, Saturne gouverne le squelette : symboliquement, cela signifie la nécessité de se dépouiller de tout ce qui n’est plus nécessaire afin d’évoluer dans la vie et acquérir plus de sagesse. Et encore une fois, la peur qu’engendre le fait de ne pas vouloir lâcher les bonheurs passés. Et de ne pas vouloir accepter la devise chinoise du Yi King : « la vie est un changement permanent, et la seule chose qui ne change jamais est que tout change tout le temps ». 

Planète de la maturité, voire du grand âge, Saturne est surtout difficile à vivre pendant la jeunesse. En fait, il demande un apprentissage. Ce à quoi nous invite cette période de confinement. 

Mais si Saturne représente ce qui est figé, ce qui doit s’arrêter (ou plutôt qui s’arrête naturellement en cas de trop fort déséquilibre), la notion du vide, le pouvoir de la transformation, c’est surtout Pluton qui nous l’offre : 

Pluton : 

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 Découverte en 1930, en plein boom de la psychanalyse et à l’aube de la 2nde guerre mondiale, il est une fois de plus significatif que son découvreur ait eu l’idée de l’appeler du nom du fils de Saturne, le dieu des Enfers, Pluton ou Hadès. 

Sans rentrer dans le débat de savoir si elle a été déclassée ou non, c’est aujourd’hui pour nous autres astrologues LA dernière planète de notre système. 

Très dérangeante dans un thème astral lorsqu’elle est valorisée, où lors de ses transits sur un point important du thème, elle évoque bien évidemment la mort elle aussi, puisqu’il en est le dieu, et donc l’angoisse liée à elle, qui peut revêtir différentes formes (le pouvoir, l’argent, le sexe…). 

Pourtant, ce que l’on sait moins, c’est que Pluton qui signifie aussi le « riche », et que son royaume est parsemé de pierres précieuses.  Que de richesses à découvrir en son fond, qui n’est autre que nous-mêmes! C’est à dire dans notre nuit intérieure, lorsque nous faisons face à nos peurs et nous battons courageusement contre nos démons, représentés par le chien Cerbère à 3 têtes. 

Bref, Saturne et Pluton ont beaucoup en commun, la mort, la peur, et la nécessité de lâcher prise (Saturne) et de transformation (Pluton). 

On peut comprendre que lorsque les deux dieux se rencontrent, cela correspond à une période assez anxyogène, et ce, malheureusement, à juste titre… 

Puisque selon CG Jung, « ce qui ne vient pas à la conscience nous revient sous forme de destin », lorsque nous ne voulons pas comprendre, les évènements extérieurs se chargent de nous le rappeler. 

Or de quoi s’agit il, aujourd’hui, sinon du fait que nous soyons invités violemment, certes, à prendre conscience de ce que nous avons outrepassé nos limites, que nous avons été dans l’ »hubris » (l’orgueil), dans le sentiment de toute-puissance sur la nature, et commis des excès en tous genres? 

Justes par nature, gardiens de la Loi naturelle (bien différente de celle des hommes), Saturne nous recadre si besoin, et Pluton nous attend toujours au carrefour. 

Je trouve qu’il y a quelque chose de très rassurant dans le fond, de savoir que la nature se rééquilibre toujours d’elle-même, et que si, tels des enfants turbulents, nous les poussons à bout, eh bien en parents sévères, ils nous mettent une bonne gifle pour nous remettre dans le droit chemin. 

Mais n’est-il pas temps que nous grandissions un peu, que nous prenions en main notre destin, que nous devenions adultes et responsables? Combien de coups de bâtons devrons nous prendre encore avant de com-prendre, de prendre conscience du paradis dans lequel nous pourrions vivre, que le paradis est ici bas, de nous laisser guider par ce que Gaïa, notre terre-mère nous offre si généreusement, elle que nous n’avons cessé que de contraindre, d’asservir et de réduire en esclavage à nos plus folles lubies? 

==> La première rencontre entre Saturne et Pluton a eu lieu le 12 Janvier 2020.

La grande particularité de l’année 2020 est que cette conjonction, qui se forme en gros, tous les 38 ans, est rejointe cette année par Jupiter, et récemment par Mars, et surtout qu’elle a lieu dans le signe du Capricorne, qui n’est autre que le domicile de Saturne, là où il règne en maître. 

Jupiter : la plus grosse planète du système solaire, a, symboliquement parlant … la grosse tête! 

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Roi des dieux, son nom grec Zeus signifie « ciel lumineux ». Ses attributs sont l’aigle et la foudre. L’aigle a la particularité d’être le seul animal à pouvoir regarder le soleil (la conscience) en face. Quant à la foudre, bien sûr elle est l’expression de ses immenses colères quand les hommes cherchent à ressembler aux dieux. 

Jupiter passe pour être un dieu bienfaiteur et sauveur, car contrairement à son père, il a tout de suite partagé son pouvoir nouvellement acquis avec ses deux frères Pluton et Neptune, respectant ainsi la divine trinité (que Saturne accomplit dans sa rencontre avec Janus). 

Prolifique, il donne sans compter. Amant insatiable, il est prêt à revêtir toutes sortes de déguisements afin de séduire déesses et mortelles. 

Autant Saturne représente le manque, autant Jupiter représente nos excès en tous genres. Le confort. Le conformisme. Le fait d’en vouloir toujours plus, plus, plus. En réalité, il amplifie tout, le bon comme le mauvais. Actuellement sous la coupe de Saturne et de Pluton, il ne fait que renforcer leur pouvoir (en apparence) maléfique. 

Quant à Mars, qui les a rejoint récemment, faut il rappeler que c’était le dieu de la guerre, la planète rouge qui habillait de sang les champs de bataille, et qui terrifiait les Anciens tout autant que le dieu du temps (Saturne)? 

Sans rentrer plus dans les détails, notons que les cycles Jupiter-Pluton concernent la grande finance (debut du cycle : 2008 et la crise des subprimes) et les cycles Jupiter-Saturne est en lien avec l’Europe, particulièrement mise à mal aujourd’hui.

Se pourrait-il que le système financier, bancaire et capitaliste s’effondre comme un château de cartes? Ce n’est pas improbable… 

Voici pour les acteurs en jeu. Qu’en est il du décor? 

(Montmartre vu par M. Utrillo né sous le signe du Capricorne)

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La scène se passe dans le signe froid et sec du Capricorne. C’est un paysage désolé, pas âme qui vive dehors, on reste confiné auprès de la cheminée si l’on a la chance d’en avoir une. Le signe du Capricorne règne en effet entre le 21 Decembre (le solstice d’hiver), jusqu’au 21 Janvier.

Symbolisé par une chèvre à queue de serpent qui gravit une montagne, il a la réputation de ne pas être un tendre! 

En lien avec Saturne, ce signe représente la politique, la société, mais aussi l’intransigeance, l’intériorisation, la fermeture, les frontières, les traditions, le manque d’ouverture, le manque en général… C’est le signe du confinement par excellence! 

Pourtant, cet arrêt qu’il signe, est nécessaire pour permettre à la graine de germer, de poursuivre son « oeuvre au noir », et sortir grandie et triomphante au printemps. 

Puissions nous mettre à profit cette période pour opérer au sein de notre matrice notre oeuvre alchimique, et en sortir grandis, telle la fleur amenée à s’épanouir sous le soleil de l’été. 

Au milieu de ce marasme, heureusement Neptune au sextile de cette terrible conjonction de planètes vient apporter du réconfort, et un réel élan de solidarité. 

C’est également Neptune qui permet l’ouverture du coeur, sans laquelle la transformation ne peut se faire. L’étincelle de lumière qui permet de garder espoir, la belle espérance qui était enfouie au fond de la boîte de Pandore…  

La lanterne de l’Hermite, que l’on nomme aussi Hermès Trismegiste, le trois-fois grand! 

Peut on prévoir la fin de la pandémie? 

Sans vouloir jouer les Cassandre, ce qui est un jeu périlleux et pervers, il faut tout de même avouer que les aspects entre ces différentes planètes semblent à couteaux tirés pendant toute l’année 2020, avec une légère accalmie cet été. 

Toutefois, dès la mi-Mai on devrait commencer à souffler un peu. Le dé confinement devrait se mettre en place petit à petit.  

Mais à la rentrée, à la faveur d’une rétrogradation de Mars, et de toutes les autres planètes lourdes, d’ailleurs, on peut s’attendre à ce que le peuple demande des comptes à nos gouvernants, et la rentrée risque d’être assez chargée. Car au-delà de la tragédie et des morts, le scandale sanitaire que cela représente risque de faire éclater la colère du peuple.  A juste titre. 

Lorsque Jupiter et Saturne seront définitivement rentrés dans le Verseau le 21/12/2020, nous devrions pouvoir commencer à souffler. Ils quitteront le pesant signe de Terre, le Capricorne, pour entrer dans le signe d’Air du Verseau, tellement plus léger! Signe de fraternité et de communication libre, les échanges devraient être riches et fructueux. 

Signe d’innovation et de progrès, l’austère Saturne (qui trouve son 2è domicile chez le Verseau) devrait permettre d’approfondir les recherches médicales. 

Si l’année 2021 paraît beaucoup plus légère, des aspects de tension entre Saturne et Uranus persisteront jusqu’en 2023. Cet aspect de tension, salutaire dans le fond, devrait apporter un vent de révolte et de liberté.

Un nouveau monde se met en place, c’est indéniable, mais au delà de l’épidémie, combien de personnes seront restées sur le carreau?

Boris Cyrulnik parle des traumatismes terribles laissés par ces deuils qui ne peuvent se faire, les malades mourant pour la plupart seuls et sans sépulture. 

Combien de femmes périront, non pas par le virus, mais sous les coups de leur conjoint? 

Combien de famines, de faillites? 

Pour autant, la famine, qui est en hausse constante encore ces dernières années, touche plus de 800 millions de personnes, entrainant 4 millions de morts par an. Toutes les minutes et demie, une personne meurt de consommation de drogue, dans une indifférence quasi généralisée. 

Sans bien évidemment parler des cancers, dûs à la pollution et à la malbouffe, ni des catastrophes naturelles… 

Ce qui est totalement inédit aujourd’hui, est le confinement, qui touche la moitié de la population. Avec les angoisses que cela peut susciter, les dépressions, mais également, l’éveil de la conscience. 

Un temps qui semble malheureusement nécessaire pour la planète et lui permettre de souffler, et à nous aussi, esclaves que nous sommes d’un mode de vie effréné, et déboussolés lorsque le monde extérieur ne nous offre plus les mêmes repères. 

Espérons que ce temps de latence permettra au plus grand nombre de poursuivre leur chemin vers la lumière, de faire le choix de vivre plus en accord avec leur nature profonde et leurs aspirations, en respect avec l’environnement. 

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En bref, que nous aurons acquis un peu de sagesse saturnienne, inconfortable au début certes, mais que cette année du double 20 nous permette de ressusciter de notre tombeau, prêts à entamer une nouvelle vie…

Regarder plus loin… 

Nous sommes actuellement en fin/début de cycle (d’où le sentiment de mort et de renaissance), puisque les 3 planètes pré-citées sont réunies en Capricorne sous forme de conjonction. 

Lorsque Pluton sera lui aussi définitivement rentré dans le signe du Verseau en 2024, il formera un très bel aspect avec Uranus dans le signe des Gémeaux. Les années 2025-26 notamment devraient être des plus passionnantes à vivre. 

Les enfants, qui auront la vingtaine à ce moment là, auront devant eux une nouvelle page blanche où tout est à écrire. Il devrait régner une grande effervescence juvénile. Etant donné que les signes d’Air représentent la communication et le progrès, l’humanité devrait vivre une période d’intense création artistique et technologique, qui devrait durer pendant 20 ans environ. 

A condition que d’ici là nous ayons tiré les leçons nécessaires et mis en place des valeurs plus proches de l’humain et surtout plus respectueuses de la nature, ainsi que nous enjoignent de le faire instamment les grands principes intemporels que représentent les planètes… 

2 Avril 2020

 

2 réflexions sur “2020 ou la triple conjonction Jupiter-Saturne-Pluton en Capricorne

  1. merci pour cette analyse astrologique très bien écrite et complète et trouvée sur le Net par hasard!
    Donnez-vous des consultations ?

    Bien à vous,

    Hermance Schaepman

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